Pour l'édition 2018 de la journée nationale de lutte contre le harcèlement à l'école, les académies de Poitiers, Limoges, Bordeaux et Orleans-Tours ont organisé en partenariat avec Canopé, un hackathon. Pour la première fois, cet évènement a rassemblé simultanément dans les ateliers Canopé de Limoges(87), Mérignac(33), Poitiers (86) et Orléans(45), des ambassadeurs lycéens de la lutte contre le harcèlement scolaire des 4 académies.
Pour sensibiliser la communauté éducative aux phénomènes de harcèlement dans le milieu scolaire, la journée de lutte contre toute les formes de harcèlement à l'école est organisée, depuis 2015, chaque premier jeudi du mois de novembre. Cette journée est l'occasion de rappeler combien la prévention et la lutte contre le harcèlement sont fondamentales pour permettre aux élèves d'avoir une scolarité épanouie.
En 2018, la Journée nationale de mobilisation contre le harcèlement a eu lieu le jeudi 8 novembre et met l'accent sur le cyber harcèlement et plus particulièrement sur la prévention du « Sexting » non consenti. A cette occasion, les académies de Poitiers, Limoges, Bordeaux et Orleans-Tours ont proposé à un groupe d'ambassadeurs lycéens de contre le harcèlement de participer à un Hackathon, au sein des ateliers Canopé de chaque académie.
Dans l'académie de Poitiers, 24 lycéens ambassadeurs issus des 4 départements étaient ainsi mobilisés à l'atelier Canopé de Poitiers. Ces derniers disposaient ainsi d'une journée pour inventer une solution innovante (vidéo, affiche, dispositif, etc.) répondant à la problématique du « Sexting » non consenti. Après une matinée consacrée à la présentation des objectifs de la journée et à des activités collectives pour créer du lien au sein des équipes, le « speed hackathon » a officiellement démarré pour les 4 équipes. En fin d'après midi, chaque équipe a présenté son projet et son slogan.
A l'issue des présentations, c'est le projet du lycée Jean Monnet de Cognac qui a été élu projet le plus inspirant de l'académie de Poitiers
Face à une montée en puissance très inquiétante du harcèlement via les supports numériques, la campagne 2018 est consacrée au cyberharcèlement à caractère sexiste et sexuel, avec une attention particulière portée aux violences en ligne liées à la diffusion d'images intimes à l'insu des victimes. Les conséquences des cyberviolences sur les adolescents, et particulièrement le partage de contenu intime et leur diffusion (le sexting non consenti), constituent une préoccupation majeure, en particulier chez les filles de 12 à 15 ans.
Un cahier pédagogique à destination des équipes enseignantes est disponible sur le site internet pour construire des séquences pédagogiques autour de la thématique.
Mise à jour : novembre 2018.